intérieurs

je suis cette ouverte demeure
où plongent passant les passants
on m’y voit l’autre et l’un versants
et mes secrets et mes rumeurs
mais qu’y peut-on lire sinon
ce qui m’habite et me tourmente
ce qui me trouble et que je chante
écrit partout partout ton nom
il n’est à voir que ton visage
entendre que ta voix aimée
car soient mes yeux ou non fermés
je n’ai que toi de paysage….

louis aragon

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